Le Carnet de Voyage en namibie

Les Bushmen - Notre rencontre avec le peuple San

Mardi 10 juillet 2007

Une distance de cent quatre vingt kilomètres nous sépare de notre prochain arrêt, le Roy's Restcamp. Il est situé à une cinquantaine de kilomètres au nord de Grootfontein.
Nous n'avons presque plus d'essence, mais vu que notre voiture consomme peu, nous décidons de ne pas faire le détour par Otjiwarongo. Nous empruntons la D2512, petite route qui va nous mener entre Otavi et Grootfontein.
Peut être une mauvaise idée, ils nous restent encore une centaine de kilomètre à parcourir avant la prochaine pompe à Grootfontein et notre voyant de jauge d'essence se met déjà à s'allumer!! La décision est vite prise, nous tentons le coup.
Nous avons parcouru soixante kilomètres, la voiture peut nous lâcher à tout moment. Nous nous préparons déjà à faire du stop, le point positif c'est que nous sommes arrivé sur l'axe principal. Nous croissons une voiture tout les cinq minutes, c'est déjà ça!!
Huit cent cinquante kilomètre s'affiche au compteur, nous y sommes arrivé! Quarante quatre litres, c'est du pile poil. Ils nous resté encore un litre, nous savons de quoi cette voiture est capable maintenant.
Nous sommes soulagé, même si la perspective de faire du stop ne nous dérangé pas plus que ça, cela fait parti de l'aventure! Le plein d'essence achevé, nous roulons encore sur une cinquante de kilomètre et nous nous posons comme prévu.

Encore un resto au programme, Nous ne pouvions pas passer à coté de la viande d' Oryx et de Kudu !!
Comme c'est encore à volonté, morfale comme nous sommes, nous nous petons encore le bide!! L'Oryx est succulent, très tendre et puissant en même temps. Par contre le Kudu pas top, était en friture peut être pour ça. Une affiche au camp indique qu'une journée avec le peuple Bushmen est possible.
Nous n'avons plus que cinq cent dollars namibien en liquide, nous payons donc le camp et le resto en CB. Petit hic, ni la MasterCard ni la visa ne passe. Merde, ça avait l'air d'être passionnant de pouvoir vivre une journée entière avec un peuple qui à garder encore toute ses valeurs traditionnel!!
Nous referons une dernière tentative demain, si les CB ne passent toujours pas, notre liquide servira à payer le camp. Et adieu au peuple San!!

Mercredi 11 juillet 2007

Les CB ne passent toujours pas! Nous avons un billet de cinquante euros, dans un dernier espoir nous demandons si le change est possible.
Mission réussie, ils acceptent, nous avons quatre cents cinquante dollars namibiens de plus. Liquide en poche, nous partons pour le petit village de Graschoeck.
Le topo c'est soixante dix kilomètres sur la C44, bonne route à la façon namibienne et six kilomètres à l'intérieur des terres ou un 4X4 est indispensable. Nous n'allons pas nous arrêter à ce détail. Nous laisserons la voiture et ferons le reste à pied!
Arrivé aux fameux six kilomètres, nous décidons tout de même de tenter le coup. Il y a beaucoup de sable, mais ça passe! La voiture est élancée maintenant, ça ne devrait plus poser de problème. Mais à huit cents mètres du village, nous nous retrouvons nez à nez avec une voiture, qui elle est enlisée.
Nous sommes obligé de s'arrêter et nous nous enlisons à notre tour. Avec l'aide des Bushman, nous mettons une demi heure à désensablé les deux voiture. Cette fabuleuse journée peut enfin débuter.
Nous passons la journée avec un peuple des plus traditionnels qui ont gardé leurs coutumes ancestrals, et des plus gentils de surcroît!

Nous avons pu pendant quelques heures s'imprégner de la connaissance et de la culture des Bushmen et de tout ce qui fait de eux un peuple magique. Nous découvrons la médecine traditionnelle des Bushmen, en goûtant les différentes racines du bush.

Nous assistons à la préparation d'un feu, avec au tout pour tout, deux bouts de bois. Fumons la pipe, fabriquons un arc et des flèches, mangeons, dansons, jouons avec eux!!! Tellement d'émotions et de belles choses, qu'il nous est difficile d'en parler. Jusqu'a présent, sans hésitation, le plus beau épisode de notre aventure!!! Mais la journée se termine trop vite, nous aurions pu acheter de belles choses artisanales, mais nous sommes à sec. Nous repartons tout de même avec nos arcs, nos flèches et beaucoup de photos des bushmen!!

Nous passons la nuit sur place, deux Bushman viennent nous accoster. Après quelques problèmes de traduction, nous comprenons qu'ils ont besoin d'argent pour enterrer un proche. Mais nous n'avons plus que de la petite monnaie!!
Pour vingt dollars namibiens, nous récupérons deux jolis colliers. Autour du feu, discussion avec les Sans, qui nous indiquent un meilleur chemin pour repartir.

suite...la bande de Caprivi

Source : 2012